Back

Mon top Xbox 360

Tiens, et si je vous parlais de mes jeux préférés sur Xbox 360 ? Il n’est jamais trop tard pour parler de bon jeux, et cette console en a vu passer ! Moins cher et précédant d’un an l’arrivée de la PlayStation 3, la deuxième console de Microsoft a réussi à rivaliser avec celle de Sony grâce à des exclus fortes (Gears of War, Fable, Forza), l’arrivée de licences prestigieuses ( Final Fantasy, GTA puis Metal Gear), une manette exceptionnelle, un service en ligne de qualité et une facilité de développement remarquable. Cette réussite sera cependant marquée par des erreurs stratégiques tels que l’utilisation de DVD, le soutien au HD-DVD, des interfaces peu intuitives, Kinect, ainsi que la gestion pour le moins étrange de leurs studios qui se poursuivra sur la période Xbox One.
Bref, la Xbox 360 a réussi ce que les autres consoles Xbox n’ont pas réussis, mais comme une console n’est rien sans ses jeux, passons à mes jeux préférés.

10/ Castle Crashers
Commençons avec la représentation même du chaos et d’amusement grâce à ce petit jeu indé.
Castle Crashers, jeu d’action en 2D, intégrant des éléments de RPG (chose peu commune à ce moment) ainsi qu’une expérience multijoueur délirante est l’idéal pour passer un bon moment entre amis.
L’univers graphique, propre à à son équipe de développement ‘The Behemoth’, se distingue grâce à son allure mignonne, donnant un charme fou à ces petits chevaliers coupant des têtes et laissant des marres de sang derrière eux. Quand à la boucle de jeu, simple à prendre en main, mais offre une profondeur surprenante. Les combats sont rapides et bourrés d’action, avec une grande variété d’ennemis à affronter. Les pouvoirs et les compétences spéciales des personnages ajoutent une dimension stratégique, permettant aux joueurs de personnaliser leur style de jeu.

9/ Bayonetta
Poursuivons avec un jeu tout aussi énergétique, mais dans un style bien différent.
L’exubérante sorcière, vêtue de latex, au déhanché beaucoup trop prononcée, combattante gracieuse, dotée de pouvoirs qui mettrait Mike Tyson K.O. au premier coup et ses pistolets faisant office de talons de chaussures, n’a laissé personne indiffèrent. Dès les premières secondes le tempo est donné avec des combats sur des blocs en chutes libre et une musique remarquable, dans un tourbillon d’action effrénée et de style flamboyant, qui continuera dans la surenchère jusqu’a la fin de cette aventure.
Le jeu reprend les bases de Devil May Cry, du même réalisateur, mais pousse la démesure avec ses batailles épiques contre des hordes d’ennemis, ses énormes monstres et son renouvellement constant.
Un jeu à la direction artistique peu conventionnel, dans un style beat ’em up pas si fréquent que cela pour du AAA et qui a su fédérer les joueurs et Nintendo pour obtenir plusieurs suites.

8/ Rayman Origins
Rayman Origins est, comme son nom l’indique, un retour aux sources via le passage en 2D, une décision rare dans les jeux vidéos, mais qui fonctionne à merveille. Ce changement, qui permet de réduire le scope et les attentes financiers, permet de libérer la créativité de ce jeu, qui se retrouve dans son gameplay vif, des niveaux pouvant ê très originaux, et son style graphique maitrisé.
Le jeu peut être parcouru à 2, un avantage pour certains niveaux et des fous-rires garanti lors de l’utilisation des baffes.
Un jeu qui m’a marqué et qui fait l’objet d’un billet de blog sur ce site.

7/ Tomb Raider
On se souvient des premiers jeux de la série Tomb Raider, ceux en 3D moche, avec des sauts foireux et un combat contre un dinosaure. De mon point de vue ces jeux n’étaient pas très bons, la faute à des capacités techniques, une manette non adapté et une difficulté trop élevée.
Je fut donc moi-même surpris d’etre pris d’interet pour ce reboot.
Ici, on est également sur un jeu ‘origins’ avec une Lara jeune et la pire poisse du monde fait naufrage sur une ile japonaise ou ses amis sont capturés. Et qui dit capture, dit sauvetage, Lara va chercher à libérer ses amis.
Cristal Dynamics, déjà à l’oeuvre sur de précédents épisode à revu le gameplay pour se rapprocher de l’experience Uncharted, avec un style de jeu à la mode depuis quelques années.
Même si ce style n’a pas été si copié, car les autres studios préférerons prendre Gears of War comme modèle, permettant de paraitre comme un peu plus original.On combine cela à un univers fortement inspiré par la série Lost, un style de série à la mode depuis quelques années.Le résultat est un jeu qui à tout pour plaire, et qui comme tout jeu à la mode, sera adapté en film.Bref, ce Tomb Raider suit tous les codes qui pourraient lui être associé et comme la mode c’est de faire une trilogie, ce jeu sera suivi de deux autres épisodes, qui seront agréables, mais qui n’auront pas l’impact du reboot. Malgré tout, le Tomb Raider de 2013 offre une expérience renouvelée et stimulante, permettant à Lara Croft de retrouver sa place parmi les aventuriers les plus emblématiques du monde du jeu vidéo.

6/Assassin’s Creed II
Assassin’s Creed II est sans aucun doute le meilleur épisode la série Assassin’s Creed. Il a su corriger les lacunes de son prédécesseur et offrir une expérience incroyablement captivante.

Dès les premiers instants, j’ai été immédiatement transporté dans la Renaissance italienne, avec des décors magnifiques et une ambiance immersive. L’histoire m’a tenue en haleine du début à la fin. Mais ce qui m’a vraiment impressionné, c’est la jouabilité améliorée. Les mécanismes de parkour fluides, les combats dynamiques et la variété des missions ont créé une expérience de jeu engageante et excitante. De plus, l’introduction des nouvelles compétences, armes et outils apportent une profondeur supplémentaire au gameplay.

Assassin’s Creed II a également offert un monde ouvert incroyablement détaillé et vivant, avec de nombreuses quêtes secondaires, des trésors à découvrir et des secrets à dévoiler. J’ai passé des heures à explorer chaque recoin de la ville jusqu’à obtenir les 1 000 G.

5/ GTA V
Après avoir été déçu par GTA IV en raison de son réalisme poussé et de missions moyennes qui rendaient le jeu monotone, ne rendant pas hommage aux précédents épisodes, j’étais quelque peu sceptique pour la suite. Cependant, les deux DLC de GTA IV ont réussi à redresser un peu la barre et à susciter un certain doute quant à ce nouvel opus.

Heureusement, GTA V est parvenu à capturer l’esprit ludique de GTA San Andreas. La carte est vaste, regorgeant de missions principales et annexes, offrant une variété d’activités à explorer. De plus, le mode en ligne est incroyable, offrant une expérience passionnante et interactive.

GTA V a su renouer avec le plaisir de jeu caractéristique de la série, offrant une expérience divertissante et immersive à tous les niveaux.

4/ Fez
Certains jeux ont une résonance particulière chez certains joueurs, pour ma part cette résonance a eu lieu avec Fez. Ce petit jeu indépendant permet de contrôler un personnage dans un plan en 2D manipulant la 3D, ce qui peut sembler abstrait à première vue, mais qui m’a véritablement impressionné lorsque j’ai pris la manette en main.

En plus de cette première surprise, le jeu regorge d’éléments cachés et de retournements de situation. Mon seul regret est de me souvenir du jeu, m’empêchant ainsi de le recommencer pour le redécouvrir.

Une suite était initialement prévue, mais malheureusement, son créateur, suite à des messages sur Twitter qui l’ont agacé, a fini par annuler le projet.

3/ Metal Gears Solid V: The Phantom Pain
Il est désormais connu que Metal Gear Solid V: The Phantom Pain fut le dernier volet de la série développé par Hideo Kojima… Et quel jeu ! Dès la campagne de communication, le jeu présenté comme « The Phantom Pain », sans lien apparent avec Metal Gear, paraissait dingue avec ce personnage s’évadant d’un hôpital. Plus tard, nous avons découvert que ce jeu était en réalité Metal Gear Solid V dans une campagne de communication brillante. Cependant, avant sa sortie, des tensions sont survenues entre Hideo Kojima et Konami, ce qui a abouti à la publication d’un jeu inachevé, bien que de grande qualité.

Comme tout Metal Gear Solid, l’histoire et ses rebondissements étaient incroyables. La structure du jeu, inspirée de Peace Walker, permettait de jouer sous forme de missions, contournant ainsi la structure en monde ouvert qui n’était en réalité qu’un regroupement de différentesx bases réunis sur une carte commune. Quand à la gestion de la Mother Base, celle-ci était extrêmement bien réalisée avec le recrutement des unités et la gestion des missions.

Il ne nous reste plus qu’à espérer que Konami reprenne ses esprits et publie un jour une version « Definitive Edition » incluant les missions manquantes (je veux jouer à cette mission 51 avec Liquid et son Sahelanthropus).

2/ Gears of War 2
Ma première rencontre avec cette série ne m’a pas laissé un souvenir mémorable. Les quelques heures passées sur la version PC du premier épisode ne m’avaient pas vraiment captivé. Cependant, la politique agressive de Microsoft pour promouvoir la Xbox 360 avec des remboursements m’a finalement poussé à essayer le deuxième volet.

Et là, ce fut une véritable claque. Gears of War 2 est un jeu d’action dynamique, regorgeant de moments mémorables et doté de superbes graphismes. À mon avis, c’est ce jeu qui a pleinement démontré la puissance de l’Unreal Engine 3, le moteur utilisé par de nombreux jeux un peu trop grisâtres.

Mais surtout, c’est un jeu incroyable en coopération. Nous avons passé des moments de folie en famille, avec des références toujours présentes même près de 15 ans plus tard (un Brumaaaaak !), qui nous lança sur des dizaines de jeux en co-op au fil des années.

1/Red Dead Redemption
Red Dead Redemption est un jeu qui a reçu de nombreux éloges, et je suis totalement d’accord avec eux. En transposant les codes de GTA dans l’univers du Far West, l’équipe de Rockstar a réussi à offrir une expérience immersive inoubliable, ce qui, selon moi, n’a pas été égalé par sa suite Red Dead Redemption II.

Le jeu repose sur les clichés emblématiques du genre, avec de vastes étendues désertiques, de petites villes dotées de saloons et de shérifs, ainsi que des duels au pistolet. Cette immersion dans l’univers du Far West fonctionne à merveille.

Quant à la suite, proposée sous forme de préquelle, elle adopte une approche plus intimiste et humaine, mettant l’accent sur les relations entre les personnages. Bien que plus réaliste, cela se fait au détriment de la fluidité et des séquences d’action. Malgré cette volonté de proposer toujours plus, plus grand, plus long, plus d’à-côté, cela à, de mon point de vue, appauvrit la valeur vidéoludique de Red Dead Redemption II, laissant ainsi la médaille d’or à Red Dead Redemption.